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                                                                             Des Problèmes de Mémoire
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Je suis aigri par l'histoire, apprendre me fait mal a la tête. J’y arrive pas, ça m'embête : je suis aigri par l'histoire. Chaque pays a ses victoires même s'il a eu des défaites, mais pour cacher les défaites on nous raconte des histoires… Je n'ai pas de terroir, j'ai des tiroirs dans la tête, accrochés comme une casquette avec des problèmes de mémoire. J’ai des problèmes de mémoire, du coup je me répète : 1, 2, 1, 2, microphone check, 1, 2, 1, 2, je pars !

J’ai des problèmes de mémoire, l'école a fait des siennes pour que j'apprenne et j'apprenne, mais il ne reste qu'un trou noir. Pourtant j'ai espoir qu'un jour toutes les choses me reviennent et que je puisse être en bon terme avec ma saleté d’histoire. Mais j'ai des problèmes de mémoire, des problèmes qui font des graines, des questions qui me reviennent, laissées longtemps au placard. Même les défaites ont leur gloire, même la gloire est une défaite : ça dépend de l'interprète, du pays, du regard, du pouvoir. L'histoire appartient à la plus grosse gâchette, et pour celui qui objecte la sienne est comme un bobard. Un bobard, car dans ce monde qui brade qu'une seule facette, même l'histoire se veut exclusive, fluette et avare.

L’histoire ne nous raconte pas l'histoire, elle nous raconte la moitié des faits. L’autre moitié s'est faite couper la langue, son silence est criard. Dans l'antre du savoir, il manque des pièces, des vérités, des versions, une comparaison, une mémoire. Y’a les tortures et les rafles, elles sont ni morales ni saines. Mais quand elles se mutent, se taisent, l'histoire a comme une balafre. Je navigue sur cette balafre, hissez haut matelot pêche ! Matelot qui, de sa pêche, obtient des fossiles sans trace. La France a des problèmes de mémoire. Elle connaît Malcolm X mais pas Frantz Fanon, pas le FLN ; connaît les Blacks mais pas les Noirs, diffuse les story cow-boys et indiennes, mais de la tragédie cow-boys et algérienne faut rien savoir.

Il y a des choses indicibles ? C'est pas de l'histoire ancienne. Les Kanaks ? Personne l’enseigne. Massacres Vendée, Bretagne ? Il y a des choses qui datent. Sur l'esclavage et son règne ? On débat pas mais on fête et la fête cache les épaves. Tout le monde dit "plus jamais ça", mais c'est de la Com malsaine : les processus restent les mêmes à l'heure où tout le monde en parle. Tout le monde en parle comme d'un cas, une exception inhumaine. Ça rend les choses comme lointaines, et la mémoire devient fable.

Les Droits de l’homme étaient là, la République était la même, même si son numéro d'enseigne change comme on change de façade. Elle n'ose pas gratter en elle. Elle refoule et elle s'enchaîne, et tout ce qu'on nous enseigne c'est que l’époque était malade. C’est que l'époque était malade ? Mais tu parles, combien même la maladie viendrait d'un système qui encore monte en grade. "Plus jamais ça", "devoir de mémoire", hein ! Et puis quoi ? Quand on garde intacte les liens que la gangrène escalade.

Les humains sont comme des arbres : ils ont des racines aux semelles. Pour certains elles sont lointaines et ceux là ils en ont marre que de leur lointaine histoire plusieurs versions se démêlent : pour atteindre les deux bouts ils font tout seul leur grand écart. Système assimilatoire qui crée des êtres à problèmes, identités en gruyère, orphelins de leur mémoire. Vu qu'on passe à la passoire les causes de tous nos mystères, nos causes partent, restent les problèmes, et tout ça crée des ignares.

Intégration à l'entonnoir qui prône un modèle unique, et pour ceux qui ont cette saleté de chance d'être multiples : "au revoir". Système assimilatoire, amputation des tuniques, amputation à l’identique et mise du voile à l'histoire. Mais l'histoire n'est pas unique, sacrée pour un pays qui se dit laïc. Parfaite, sainte, extrémiste : un Dieu auquel faut croire. Le pays a du mal à regarder ses chapitres comme lui-même : pluriels, multiples. Il nous laisse frêles et limites, avec des problèmes de mémoire.
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"Voleurs de foule, pilleurs de foule"
Rockin' Squat
Rocé
"Illuminazi 666"
"Ma saleté d'espérance"
"On s'habitue"
Denis Robert
"Besoin d'oxygène"
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Keny Arkana
"La Rage"
"Ordre Mondial"
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La rumeur
"L'ombre sur la mesure"
"Non sous-titré"
"Comme de L'uranium"
"To Hot For TV" album
Atohm
"Return in my planet" album
"My planet" album
Echidna
"Exorde" album
Seul

Retrouve toi, sans tes origines
Renvoi les à tes ancêtres juste pour un moment, le temps de te retrouver, seul
Sans une couleur de peau et sans une religion, renvoi ça à tes ancêtres
Juste le temps de te trouver, seul

Retrouve toi seul, sans ton pays
Prend un moment, pour être ni de la politique, ni de la géographie
Tu n’es pas un contexte et tu n’es pas une situation
Tu naquis d’un contexte et tu crées les situations
Alors retrouve toi, seul

Retrouve toi seul, sans tes amis
Sans l’affection, sans le groupe
Tu n’es pas le groupe parce que le groupe n’est pas Un
Et les guerres intestines ne touchent pas tes intestins
Alors retrouve toi seul

Retrouve toi seul, sans tes ennemis
Ils ne le sont qu’à cause d’une histoire de groupes,
Ou de situations, ou de pays, ou d’origines
Alors retrouve toi, seul, sans tes ennemis

Retrouve toi seul, sans ton sexe, sans ton genre
Le sexe est un outil, c’est un détail
Le genre est une posture, c’est un rôle
Tu n’es pas un détail, et tu ne prétends pas jouer un rôle
Alors retrouve toi seul, sans ton sexe, sans ton genre

Retrouve toi seul, sans ton prénom, sans ton nom
Met les de côté pour pouvoir t’observer, sans que ce soit eux qui te servent de reflet
Sans leur connotation, sans leur sonorité, renvoi ça au langage
Juste le temps de te retrouver, seul

Retrouve toi seul, sans ton visage
Tu le vois par les yeux des autres et sans eux tu ne l’as pas, tu ne l’as plus
Ne les laisse pas te modeler, te remodeler

Tous ces déguisement qui rendent l’intérieure inaccessible
Et si étrange à soi-même jusqu’à en avoir peur
De regarder dans son intérieur et de ne voir que du vide et de tomber,
Tomber, tomber parce qu’on se rendrait compte qu’il n’y a aucun artifice
Assez solide à l’intérieur où l’on pourrait se rattraper
Alors on a peur d’être seul comme si on avait peur de soi-même
Le Métèque

Avec ma tête de métèque, de juif errant, de musulman
Ma carte d’identité suspecte, d’étudiant noir, de rappeur blanc
Je commets l’ délit de faciès, à tous lieux et de tous temps
J’sais pas ce que j’ suis aux yeux des êtres, mais je sais c’ que je suis sans

Avec ma tête de métèque, de juif errant, de musulman
Ma carte d’identité suspecte, d’étudiant noir, de rappeur blanc
Je commets l’ délit de faciès, à tous lieux et de tous temps
J’sais pas ce que j’ suis aux yeux des êtres, mais je sais c’ que je suis sans

On dit que les humains s’organisent en tribu
Je titube en passant de l’une à l’autre et je me situe
Au beau milieu du vide, dans mon être qui de visu
N’aurait que le besoin de se sentir individu

Mais les patries se soudent et je glisse entre elles comme un savon
Que les préjugés mouillent, mais l’isolement forme les bulles qui me lèveront
Et dans ma tête, ma propre histoire, mon propre jargon
Me rendent seul, indépendant et grand garçon

Qui espère ne jamais, ha ! si ils savaient ! faire tant de manières
Avoir tant de fragilité, rendant si limité
Quand ils se blottissent dans la chaleur de leur communauté
Que j’aime les regarder, dans la froideur d’une objectivité

Le courage en groupe est facile, on partage les craintes
Les opportunistes ouvrent leur piste, je ne réponds pas à l’appel
Je ne mange pas dans cette gamelle, mes pieds ne vont pas dans l’empreinte
Arabe loin d’SOS Racisme, et juif très loin d’Israël

O combien ce serait facile de suivre le groupe
N’importe lequel, tant que j’ai un bouclier de communauté et de soupe
Mais je redoute qu’on veuille me modeler coûte que coûte
Rien à foutre, je resterai seul sur la route, médisant les troupes

Avec ma tête de métèque, de juif errant, de musulman
Ma carte d’identité suspecte, d’étudiant noir, de rappeur blanc
Je commets l’ délit de faciès, à tous lieux et de tous temps
J’sais pas c’ que je suis aux yeux des êtres, mais je sais c’ que je suis sans

Avec ma tête de métèque, de juif errant, de musulman
Ma carte d’identité suspecte, d’étudiant noir, de rappeur blanc
Je commets l’ délit de faciès, à tous lieux et de tous temps
J’sais pas c’ que je suis aux yeux des êtres, mais je sais c’ que je suis sans

Je fais partis des nations les plus haïes du monde
Mais avec l’âge je zap le monde, tout le monde, j’ai une planète dans la tête
Qui a des piques nauséabondes loin d’un pays qui tolère
Car l’identité j’ me crée un monde qui l’accepte

Près de la terre et loin des cieux, « Athée ô ! Grâce à dieu ! »
Aucun ne m’aurait toléré, et lequel je tolérerai ?
Chat botté qui fait tant de lieux, pour voir de ses yeux
Près de la terre et loin des cieux, je préfère le bas côté

Je m’affirme seul, loin de l’entonnoir intégration
Qui m’amputerai de mes ancêtres pour que je glisse sans frottement
Détacher ma culture et mon nom pour rentrer dans l’ rang
C’est l’assimilation et c’est de la mutilation

Et devoir s’intégrer a un pays qui est déjà le siens
C’est flairer, ce mordre la queue, donc garder un statut de chien
Quand je ne peux séparer les cultures qui m’ont faites un
M’en retirer une partie c’est ôter tout l’être humain

Faudra compter dans ce présent à ce que je ne sois un néant
Mais plutôt un exemple vivant avec ce double tranchant
Qui ouvre les plais encore fraîches d’un pays intolérant
Je ne séparerai pas mon être, que chacun y voit ses démons

O combien ce serait facile de suivre le groupe
N’importe lequel, tant que j’ai un bouclier de communauté et de soupe
Mais je redoute qu’on veuille me modeler coûte que coûte
Rien à foutre, je resterai seul sur la route, médisant les troupes

Avec ma tête de métèque, de juif errant, de musulman
Ma carte d’identité suspecte, d’étudiant noir, de rappeur blanc
Je commets l’ délit de faciès, à tous lieux et de tous temps
J’sais pas c’ que je suis aux yeux des êtres, mais je sais c’ que je suis sans

Avec ma tête de métèque, de juif errant, de musulman
Ma carte d’identité suspecte, d’étudiant noir, de rappeur blanc
Je commets l’ délit de faciès, à tous lieux et de tous temps
J’sais pas c’ que je suis aux yeux des êtres, mais je sais c’ que je suis sans
Ma Saleté d’Espérance

Bien que j’ai eu de l’aisance, à partir vers l’inconnu
Je n’aurai pourtant jamais cru, y mettre autant d’excellence
Mon amour propre comme une lance, pointe vers l’obscur, le tordu
La besogne d’un mec obtus, qui s’abîme de persistance

J’ai bien failli perdre le sens, et beaucoup s’y sont perdus
Combien d’amis elle a eu, celle qu’on nomme désespérance
Pourtant je reste comme en transe, attaché comme un mordu
A cette chose qui épuise, tue, me f’ rai déplacer l’immense

J’ai les pieds lourd, l’esprit rance, j’ suis épuisé y’a plus d’ jus
Y’a des jours où j’ me situe, entre le néant et l’absence
Pourtant encore si j’avance, c’est qu’elle me colle, me pollue
Ma saleté d’espérance

J’aurai voulu m’ prélasser, entre divan et télé
Mais y’a la sueur qui coule, et les idées qui dérangent
La sueur noie les idées, et je reste un peu lassé
Mais bientôt une vague me saoule, m’aspire, me noie, me démange

Le monde s’est laissé réglé, les foules sont apprivoisées
L’économie est leur bible, Consommation est leur ange
Et on prie l’esprit Billet, pour qu’il nous laisse épargner
On croit qu’on décroche la lune, avec nos ailes de mésange

Et quand je parle d’ mes projets, introuvables chez l’ VRP
On dit que je suis endiablé, on dit de moi que je m’enfonce
Fini par dire qu ‘ j’ suis taré, fauché j’ deviendrai fâché
Avec ma saleté d’espérance

Les maux de tête ont repris, et tous les mots qu’on s’est dit
Nos vieux plans, nos stratégies, valables pour changer trois mondes
On pense plus, on les oublie, on en rie et on sourie
Pourtant dans la tête réside, une voie endormie qui ronfle

Elle sommeille dans un bon lit, à l’édredon bien rempli
Elle s’enfonce dans tant d’ replis, qu’ son lit ressemble à une tombe
Mais dans mon esprit meurtri, cette vie n’est pas endormie
Son lit doit être fait d’orties, car elle gratte et ça me ronge

Elle m’impose tous ses ennemis, elle m’emmène vers les conflits
Plonge ma tête dans nos vomis, qu’elles qu’en soient les conséquences
J’ai des tâches d’antipathie, des boutons d’ fièvre d’incompris
C’est ma saleté d’espérance

Quand tu entendras c’ morceau, ça s’ ra parce que je perdure
Ou bien parce que en coup dure, j’ l’aurai chanté dans l’ métro
Mais s’il passe à la radio, où s’il crache dans ta voiture
Sache qu’à son stade d’écriture, j’ tais assis dans un bistro

Refusant de vivre des rimes, préférant vivre d’intérim
Pour laisser libre court à l’art, sans patrons, sans révérence
Laissant loin de moi cette frime, qui rend bien médiocrissime
Laissant mes mots d ‘venir star, révolutionner cette science

Ma plume jouant de l’escrime, pour m’aiguiser dans l’estime
Autant d’efforts m’assassinent, et pourtant j’ reste dans la danse
C’est que dans mon malheur prime, mon ami le plus intime
Ma saleté d’espérance
Besoin d’Oxygène

Quand parler d’authenticité devient ringard
Les salopards de gauche qui parlaient au nom du peuple lui font un petit dans le dos

Quand ils ont fait le tour et qu’ils doivent nourrir leur art
L’ Eloge de l’indifférence arrive dans l’air par kilo

1, 2, essai, j’ sais plus quoi penser
Laisse le doute planer, sans le faire basculer
Je manque d’oxygène tu sais
Mon ventre est lourd, serré, et ma haine reste feutrée

Feutrée par l’hypocrisie qui nous entoure
Tant de clichés, du ciné, à l’artistique alentour
Tout est dit même sans discours
Les clichés laissent figé et sur certains pèsent si lourd

J’ai croisé le Roi Lion dans sa savane
Et il n’y a que le singe qui a l’accent africain
J’ai croisé Shrek et son âne,
C’est l’âne qui a l’accent antillais, je garde ça dans l’âme si bien

Que dans ma tête la savane est en feu
J’ai besoin d’oxygène
Mais les brindilles en flamme font feu d’artifice
De ceux qui nous aiment

De ceux qui nous mènent
Au devant de la scène, et puis qui nous saignent !
Besoin d’oxygène
Comme les caricatures, que l’incendie réveille

Les artistes en scelle
Se moquent et nous dépeignent
C’est leur seul requiem, car sont plus proches
Du Pont des Arts que de l’art, … l’art en lui même

On intériorise plus vite leurs récits
Que nous prenons le temps
De combattre la connerie,

C’est que la connerie
Habite nos télés, nos cinés,
Nos radios, et investie trop d’esprits

Ce marché me dérange
Y’en a qui le défendent
Pourtant ce n’est que du cliché qu’ils pondent

Le hic c’est que seul eux finissent ensemble
Et dans leur ronde, nous montre
Qu’on n’est pas du même monde

Je manque d’oxygène tu sais
Mon ventre est lourd, serré, et ma haine feutrée
1, 2, concret, j’ai creusé le doute
Et je Sais quoi Penser !

Les artistes sont tièdes ; et ont besoin d’être cons
Pour réchauffer leur création,
Si les anciens savaient c’ que nous foutons
D’leur liberté d’expression,

Ils n’en auraient pas sué
Comme d’un marathon, au fond,
L’intégration n’est que humiliation
Qui fait rire la salle

Vos rires de beaufs sont des balles
Et vos moqueries…, les rafales
Alors pourquoi s’étonnerait-on d’un repli
Communautaire en aval ?

Je huilerai les marches de Cannes !
Leur ferai avaler leur vanne
La France ne demande qu’à être aimée
Mais aime voir sa progéniture en singe, en âne

En bouffon, exorciste, débile, tapeur
Troufion, objet exotique, sportif, rappeur
Faut résister, et dans notre malheur
Changer d’art ou changer de spectateurs

Ça fait parti du patrimoine, tu sais
Tant de clichés si bien figés, c’est pas neuf
C’est ça qui fait tant de succès
Un noir, un maghrébin, et puis un gun

Et loin de là, ils se pavanent sur la cité,
Font un zoo de nos manœuvres et nous en abreuvent
Sur un fond sonore rap, bien rythmé
Mais bien loin du « Burn Hollywood Burn »

C’est fou comme la culture est raciste
De gauche et de droite, ils sont dans les mêmes blagues
Parce que la culture est impérialiste
Tous ceux que ça arrange creusent dans le même sable

Tu comprendras aisément, que les gens typés… y’a une gène
Courent se montrer tel qu’on les vend, tel qu’on les craint, qu’on les aime
Courent vers les miettes d’une fortune créée sur leur épiderme
Ou bien saturent… et recherchent de l’oxygène, de l’oxygène
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